Objectif fond vert
POV : tu es embauché·e.

Je suis fière de beaucoup de choses chez Origami, mais c’est particulièrement vrai pour notre modèle économique. Nous sommes un média indépendant, possédé par ses journalistes, financé par son public, avec une majorité de contenus gratuits. C’était un choix délibéré de l’équipe fondatrice, à l’image d’autres journaux en ligne qui se financent par le don. C’est aussi ce qui provoque de spectaculaires froncements de sourcils chez des inconnu·es (ou mon père) à qui je présente notre projet : "mais c’est quoi l’intérêt de vous donner de l’argent ?"

Excellente question, papa ! Notre audience (payante ou non) croit en l’importance du journalisme indépendant dans le milieu des jeux vidéo. Certain·es suivent depuis longtemps la carrière de l’un·e d’entre nous (promis, je ne répéterai à personne qui est votre chouchou). D’autres sont aussi là pour les avantages exclusifs que l’on propose à nos soutiens Patreon, dont iels auraient bien tort de se priver. 

Et justement, tout ce mois de décembre, on partage sur Patreon un contenu bonus chaque jour : des Mais Pas Que avec l’équipe étendue d’Origami, un roman-photo bouleversant, et même des sketchs inédits du duo infernal Medoguri. Ce Calendrami·e est entièrement gratuit, il faut juste disposer d’un compte Patreon pour nous suivre. C’est notre manière de vous remercier pour votre soutien depuis nos débuts. Et si ça vous motive à nous donner de l'argent par la suite, ça sera notre plus beau cadeau de Noël. Alors merci à mon père, mais surtout merci à vous. 


Quoi de neuf chez Origami ?

Parfois dans L’Hebdo, on a envie de tout casser. Pas notre plateau (ça ferait trop de peine à Sylvain) mais notre structure habituelle, pour faire de la place à d’autres sujets sur le jeu vidéo. C’est le cas de cette émission dédiée au machinima, ces films tournés dans des moteurs de jeux, que je vous recommande a minima (hin hin) pour son incroyable intro. On y parle aussi de l’incroyable Sektori !

On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs, et on ne fait pas Freak of the Month sans, euh, casser des œufs non plus ? Ça devient vraiment difficile à résumer, ces vidéos...

Vous avez apprécié notre petit format indépendant sur Lumines Arise, on vous en propose donc un nouveau sur Marvel Cosmic Invasion ! Rien à voir avec le fait qu’on a failli en parler dans L’Hebdo avant de réaliser, à cinq minutes du début du live, qu’on était encore sous embargo. RIEN DU TOUT. 

Si vous suivez l’équipe d’Origami depuis nos débuts, vous savez que certains d'entre nous (je genre volontairement au masculin) nourrissent une obsession malsaine pour les fonds verts. Qu’ils ont assouvi avec un jeu de devinettes inauguré lors de notre soirée mensuelle sur Twitch, à laquelle je regrette amèrement mon absence. Laissez-moi être une oie, par pitié !


Une question, une remarque, une suggestion pour la rédaction d'Origami ? Vous pouvez répondre à ce mail ou écrire à infolettre@origami.ng.

Vous pouvez aussi nous soutenir sur Patreon, à partir de 3 euros par mois. Vous y accéderez à nos émissions en avance, des contenus bonus, la satisfaction de faire vivre un média indépendant et notre reconnaissance éternelle. Merci 🧡


Point Point Point

Qui a encore le temps de regarder des longs tests de jeux vidéo ? Vous, on l'espère. Mais si jamais vous êtes très pressé·es, voici une recommandation de la rédaction, résumée en trois points bien tassés.

1️⃣ Que reste-t-il de ma volonté face à un mélange de twin stick shooter, de dogfight spatial à la Asteroids et de fête au loot digne d’un Diablo-like ? Généralement pas grand-chose. Reality Break propose tout ça, concentré dans une prise en main cool et des sensations prometteuses dès les premières secondes. On remplit ses missions, on ramasse différents types d’armes, de boucliers, de boosters, tout ça influe directement sur le contrôle de son petit vaisseau… C’est super. Quand soudain, on ramasse LE RÉACTEUR DU DESTIN.

2️⃣ Bon, en fait ça s’appelle un Fate Core. Parce que le jeu n’est pas traduit en français (promis, ce n’est pas très grave, l’histoire est tout à fait oubliable). Cette relique sert à plein de choses rigolotes comme adapter des équipements trop gros pour les rendre compatibles avec votre petit chasseur, modifier le butin accordé par une mission ou réécrire certains dialogues pour échapper à un combat perdu d’avance. Le réacteur est également central à la dernière composante du titre : c’est un roguelike. Mais ne partez pas ! Il y a un twist !

3️⃣ Le solo dev du jeu définit Reality Break comme un “opt-in roguelike”, en gros un roguelike-si-vous-voulez. De base, la mort ne renvoie pas au début, juste au dernier checkpoint. En revanche, certains évènements du jeu laissent le choix de casser son personnage, et de repartir à zéro après avoir amélioré certaines variables et dépensé ce que le jeu nomme des Reality Points. Cette monnaie permet d’enrichir progressivement les runs : zapper certains passages redondants, ajouter des défis secondaires et des nouvelles opportunités de butins, ce genre de choses. Les répétitions ne disparaissent pas, loin de là, mais pour l’instant, ici, la boucle addictive l’emporte sur le reste.

Reality Break, un jeu disponible sur GOG ou Steam, recommandé par Gautoz.


OK Vu

La revue de web de la rédaction.

La Biobiothèque de Katsuhiro Harada (Merugezu/vidéo qui date de 2018, mais qu’on avait envie de vous repartager suite à l’annonce du départ de Harada de chez Bandai-Namco)

Sektori's sole dev on Housemarque past, tuning Unity to 60fps (Digital Foundry/article/en anglais)

Roblox is a problem — but it’s a symptom of something worse (Platformer/article/en anglais)

Simulateur de Daron Triste (AcheDeux/vidéo)


Cette infolettre prend une pause pour les vacances de fin d’année, et reviendra dans votre boîte mail le mercredi 14 janvier. Comme toujours, merci de nous lire/soutenir/suivre/regarder/autre verbe de votre choix. Bise !

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